Les diverses réalités des formations initiales en environnement

Suivre une formation environnementale ne veut pas dire pas étudier à 100% des matières liées à l'environnement. En 2010, on comptait plus de mille formations initiales à l'environnement, avec des réalités différentes tant par les thématiques enseignées que par les contenus et la nature des diplômes délivrés.

Une grande hétérogénéité de thématiques et de diplômes

Il n'existe pas de définition unique et standard d'une formation environnementale. En effet, l'environnement couvre des thématiques très différentes : assainissement, prévention des risques naturels et technologiques, biodiversité, géosciences, qualité-hygiène-sécurité-environnement, ville durable, génie climatique, économie de l'environnement…

Par ailleurs, l'ensemble des formations conduisent à une variété de diplômes, du CAP aux diplômes d'ingénieur : les enseignements environnementaux y sont présents à des degrés divers ; ils peuvent avoir une finalité professionnelle ou généraliste, correspondre à des options ou représenter une spécialisation à part entière.

Afin de définir ces nuances, le Commissariat général au développement durable a examiné l'ensemble des offres de formations environnementales, en collaboration avec Défi métiers, et établi une radiographie qui en illustre l'hétérogénéité.

Parmi le millier de formations environnementales recensées en 2010, 63% sont à dominantes environnementales, 25 % sont considérées comme modérément environnementales et 12% faiblement environnementale.

On constate, par exemple, que les formations liées à la protection de la nature et la prévention des pollutions présentent une dominante environnementale très marquée. A l'inverse, les formations autour de la santé, de la sécurité en matière environnementale seront plus axées sur les diagnostics qualité, la mise en place de normes.

Pour en savoir plus : Les diverses réalités des formations initiales en environnement - Le Point sur - Numéro 151 - Décembre 2012