Le 26 octobre 2012, la direction générale de l'énergie et du climat (MEDDE), l'Institut français des relations internationales (IFRI) et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ont organisé une conférence sur le rapport "Perspectives énergétiques de l'Irak".
> Consulter le rapport complet : www.worldenergyoutlook.org/iraq
La réalisation d'un tel scénario est cependant conditionnée par la mise en place en Irak d'une régulation administrative, économique et financière qui soit adaptée et attractive, notamment pour les investissements étrangers. Dans une hypothèse favorable, compte tenu de la facilité d'extraction du pétrole irakien, celui-ci représenterait 45% de la croissance de la production pétrolière mondiale d'ici 2020 et ferait de l'Irak le deuxième exportateur de pétrole brut au Monde, derrière l'Arabie Saoudite, mais devant la Russie.
En termes de transition énergétique, le retour de l'Irak sur la scène énergétique mondiale représente un défi et une opportunité : défi parce qu'il tend à accroître les disponibilités d'énergies fossiles et donc à atténuer le signal-prix, mais aussi opportunité, d'une part, parce qu'il peut contribuer à la croissance économique mondiale et donc à une "croissance verte", d'autre part, parce que la production irakienne se fait dans des conditions moins nocives à l'environnement que, par exemple, les sables asphaltiques.
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