
La réforme de la politique commune de la pêche (PCP) a été adoptée par les institutions européennes. Frédéric Cuvillier a salué une réforme ambitieuse et réaliste. Celle-ci permettra une gestion durable des ressources et nécessitera un accompagnement renforcé des pêcheurs.
Les derniers chiffre-clés de la pêche présentés par la Commission européenne montrent les efforts fournis par les pêcheurs en faveur d'une gestion durable des ressources halieutiques. En effet, 61% du stock de poissons de l'Atlantique nord-est est pêché durablement en 2013, contre 27% en 2010 et seulement 6% en 2005.
Mise en place progressive de l'élimination des rejets
L'accord intervenu entre le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil des ministres européens en charge de la pêche instaure un pourcentage autorisé de rejets, limité et soumis à certaines conditions, qui permettra aux professionnels de s'adapter.
Le ministre a salué un « bon accord,ambitieux car son objectif est de permettre une pleine restauration des stocks et réaliste, grâce à la mise en place de cette élimination des rejets ».
Une nécessité : mieux accompagner les pécheurs
La réforme de la politique commune de la pêche prévoit également :
- Le refus des concessions de pêche transférables ;
- Des dispositions relatives à la régionalisation ;
- L'encadrement de la capacité de la flotte ;
- La reconnaissance effective des régions ultra- périphériques françaises.
Frédéric Cuvillier a affirmé qu'il fallait accompagner les pêcheurs dans la mise en œuvre de cette réforme. A ce titre, il a appelé à une adoption rapide de l'instrument financier de la PCP : le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche (FEAMP).
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